La Corniche est un lieu aux coordonnées extraordinaires. Figure de proue du quartier de Pilat-Plage, vigie du bassin d’Arcachon, adossée à la plus haute dune d’Europe, elle est suspendue entre ciel et mer, arrimée entre sable et pinède.
C’est un endroit mythique qui évoque l’âge d’or et l’invention de la Côte d’Argent. Un ancien relais de chasse des années 1930 au cœur d’un site préservé, où l’aristocratie et la haute bourgeoisie attirées par la qualité de l’air, la magie du site et la vogue des bains de mer, venaient se faire construire par Louis Gaume une maison néo-basque à l’abri des pins.
Nouveau gardien des lieux, William Téchoueyres s’est associé à la famille Gaume pour donner à La Corniche un nouveau souffle. Avec la complicité de Philippe Starck, il réveille la belle endormie. Ainsi nait La Co(O)rniche qui donne une exclamation supplémentaire à cet époustouflant point de vue.
A l’authenticité préservée de la maison basque se greffe l’esprit d’un chai ostréicole ouvert sur le panorama.
L’hôtel, le restaurant, la terrasse et son bar se réinventent dans un luxe essentiel et familier. Comme une place de village vivante, La Co(o)rniche est dédiée à tous les amoureux du bassin. Entre intimité et discrétion, ils sont ici conviés à une fête perpétuelle, où vivre des moments à la mesure de leurs envies.
La Corniche est inaltérablement liée à la vision d’un entrepreneur d’exception : Louis Gaume.
Auvergnat d’origine, arcachonnais d’adoption, ce compagnon du devoir arrive sur le bassin en 1912. C’est la « belle époque » de cette station érigée en commune en 1857 par Napoléon III. Les frères Pereire sur le modèle de Château-Lafitte ou d’Enghein ont érigé ici une ville dans laquelle se pressent princes, grands ducs, rentiers, attirés par la qualité du climat et de la nature environnante entre mer, dune et pinède.
De retour de la guerre, Louis Gaume saisit opportunément la nécessité de développer la ville au-delà des 800 hectares de son territoire. En 1920, il crée sa propre entreprise générale du bâtiment. Puis, encouragé par la réussite de Pyla-sur-Mer, station fondée par Daniel Meller, il devient le promoteur de Pilat-Plage un nouveau quartier appuyé sur la dune vive, prolongement à l’idéal d’une ville dans la nature.
Alors que se formule au début du XIXème siècle le rêve jamais abouti d’un boulevard reliant Arcachon à Biarritz, nait le concept de Côte d’Argent.
Fort de cette impulsion et de l’engouement des grandes fortunes pour une région paradisiaque Daniel Meller imagine une station balnéaire qui prolonge Arcachon vers la dune. Jouant sur l’homonymie et les références à l’antique en vogue, il baptise cette station Pyla-sur-Mer. « Le Pyla, porte du Bassin » est une accroche forte pour séduire les acheteurs de Paris et Bordeaux. L’entreprise Gaume construit alors quelques unes des plus belles villas de cette station nouvelle et, tisse des relations privilégiées avec des investisseurs puissants et amoureux des lieux : le duc Decazes, Philippe de Rothschild, Henri de Monbrison, en font partie…
Avec leur soutien, Louis Gaume peut accomplir son rêve d’un quartier qui porte l’empreinte de sa vision : Pilat-Plage. Il voit le jour en flanc-garde de la dune, sous les pins et face à la mer, dans la contrainte positive d’un cahier des charges qui, avant l’heure, s’inscrit dans une démarche de développement durable.
Pour faire connaître et préserver ce site remarquable, Louis Gaume conceptualise de manière globale l’aménagement des lieux. Pour mieux les faire connaître, deux hôtels voient le jour en 1930: Haïtza et La Corniche, tous deux en dehors d’Arcachon, mais pas trop loin de la ville.